OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 [Infographie] Jazzy WordPress http://owni.fr/2010/12/22/infographie-jazzy-wordpress/ http://owni.fr/2010/12/22/infographie-jazzy-wordpress/#comments Wed, 22 Dec 2010 12:36:25 +0000 Infographiclabs http://owni.fr/?p=39350 Il est aussi difficile de compter les versions de WordPress que de chercher une aiguille dans une botte de foin sans parler des noms donnés aux releases. Depuis les premiers jours de WordPress 1.2, chaque release est nommée par Matt Mullenweg du nom d’une légende du jazz, une tradition qui n’a pas changé avec les ans. Les fans de jazz reconnaîtront de nombreux artistes, des noms de release, mais il est aisé de les oublier et d’utiliser les numéros de release de WordPress à la place. Matt a souvent choisi un joueur de saxophone, un instrument dont le fondateur de WordPress joue aussi.

Nous avons étudié les noms de chaque release, les principales nouvelles fonctionnalités de chaque nouvelle version importante ainsi qu’une analyse basique de l’univers des blogs hébergés en propre que constitue la communauté WordPress. Puis nous avons ajouté ‘WordPress Blue’ et finalisé sous la forme de cette infographie pour vous.

Infographie initialement publiée sur InfographicLabs ; image CC Flicrk Tom Olliver ; une CC pour OWNI by Elsa Secco /-)

Autre infographie frappante, The power of WordPress

]]>
http://owni.fr/2010/12/22/infographie-jazzy-wordpress/feed/ 0
Guardian Wordpress Plugin, a step ahead towards future of online news http://owni.fr/2010/12/15/guardian-wordpress-plugin-a-step-ahead-towards-future-of-online-news/ http://owni.fr/2010/12/15/guardian-wordpress-plugin-a-step-ahead-towards-future-of-online-news/#comments Wed, 15 Dec 2010 11:50:20 +0000 Federica Cocco http://owni.fr/?p=21829

There are those who think that in the digital age the newspaper industry can only survive by charging for its content and maximising their advertising footprint (read: Rupert Murdoch), and there are those who try to think beyond this assumption.

When it comes to digital strategy, the Guardian has so far shown to be the most forward thinking and experimental newspaper globally. Recently, it has introduced a plugin that allows Wordpress based blogs to post content directly from The Guardian website’s onto the blog.

The catch? Bloggers must publish the article in full without applying any modifications, and along with the content comes the newspaper’s advertisements. Whatever you may think, it’s a win-win situation: The Guardian doesn’t lose any profit and is actually able to monitise through the API, whilst publishers get free online news content from one of the world’s best newspapers.

It is certainly an interesting and timely move. Recently, Associated Press sent a legal threat to ColoradoPols.com – a blog covering politics in Colorado, USA - for having re-published its content without permission or remuneration. The case has caused shock in the media and in the blogging community.

This syndication tool is part of the newspaper’s Open Platform Program led by their very own Wizard of Oz, Matt McAlister, lead developer and main architect of The Guardian’s online strategy.

In an interview with GigaOm, Matt explained the rationale behind the Guardian’s online experiments:

At a time when newspapers like The Times of London and the Sunday Times are implementing paywalls [...] and other newspaper, such as the New York Times, are working on their own pay restrictions, The Guardian’s move toward creating an open platform is unusual. But despite the newspaper’s losses, Guardian editor-in-chief Alan Rusbridger has said that an open strategy is the key to the newspaper’s future.

For more info, we heartily recommend “The Open Strategy: Or how I stopped worrying about my website and learned to love the Internet” by the aforementioned online whiz.

Despite the best journalistic efforts at being unbiased, in this case we can’t help but give a big thumbs up to this initiative.

Guardian 1 : Competitors 0.

__

Credits Photo CC Flickr : Everydaylifemodern.

Initially published on OWNI july 15th 2010

]]>
http://owni.fr/2010/12/15/guardian-wordpress-plugin-a-step-ahead-towards-future-of-online-news/feed/ 0
Wordpress: le nouveau Gutenberg http://owni.fr/2010/12/02/wordpress-le-nouveau-gutenberg/ http://owni.fr/2010/12/02/wordpress-le-nouveau-gutenberg/#comments Thu, 02 Dec 2010 10:59:30 +0000 Marion Maneker (TBM) http://owni.fr/?p=20969 Il y a un an, Justin Halpern était un scénariste au chômage qui avait dû retourner vivre chez ses parents, à San Diego. Aujourd’hui, il a 1,4 millions de followers sur Twitter, son livre est en tête du classement des best-sellers du New York Times et il  scénarise une série sur CBS avec William Shatner. Tout ce qu’il a eu besoin de faire, c’est de publier sur Twitter des citations de son père sous le compte Shit My Dad Says.

Wordpress, équivalent de l’imprimerie de Gutenberg

Coucou, c'est moi qui ai inventé WordPress.

La technologie et les médias sociaux sont en train de redéfinir la feuille de route vers le succès éditorial. Et pour chaque Justin Halpern, il y a 10 000 auteurs professionnels qui se demandent comment transformer les blogs, microblogs et fils Twitter en empires médiatiques. Et ce particulièrement en ce moment, alors que les magazines, les journaux et les groupes de médias faiblissent à une vitesse inquiétante. Les blogs, bien sûr, sont le premier refuge pour les auteurs professionnels échappant aux médias traditionnels agonisants et pour les hordes de wanna-be écrivains à la recherche de leur propre voix. Pour tout ceux-là, WordPress.com est devenu l’équivalent au XXIème siècle de l’imprimerie de Gutenberg.

En tant que première plateforme de blogging, WordPress est un outil essentiel dans la transformation des médias. WordPress.com héberge 11 millions de blogs diffusant les enthousiasmes, les opinions et les idées de ses auteurs vers ses 256 millions de visiteurs uniques mensuels. A l’inverse des géants comme Facebook ou Twitter, WordPress n’est pas évalué à plusieurs milliards de dollars par un gang entier d’investisseurs en capital risque. C’est parce que WordPress est en open-source, ce qui signifie que n’importe qui de compétent peut créer le sien. La seule contrainte est de ne pas l’appeler WordPress.

Hello World! Welcome to Automattic

Ça ne veut pas dire que les créateurs de WordPress sont altruistes. Ils gagnent aussi de l’argent. Matt Mullenweg, le jeune homme de 26 ans qui a créé WordPress il y a sept ans après un an chez Cnet, a fondé en 2005 une entreprise, Automattic,en pour vendre des services autour de WordPress. En tant que PDG, Mullenweg a engagé Toni Schneider, un ex-cadre de Yahoo! qui développait le réseau des développeurs du site et était l’ancien PDG de Oddpost, un service de mail payant racheté par Yahoo! pour 30 millions de dollars en 2004. Ensemble, ils ont levé 31millions de dollars auprès d’investisseurs, parmi lesquels le New York Times.

Entreprise rentable, Automattic tourne avec une petite équipe de 60 personnes, pour la plupart des développeurs qui travaillent depuis différents endroits, sur trois continents et sans bureaux communs (vous pouvez voir les noms et leurs localisations ici (anglais). L’entreprise est une entité furtive. Les employés d’Automattic coordonnent leur travail via un chat IRC et se rassemblent régulièrement dans différentes villes du monde entier. Cela pousse Mullenweg sur la route plus de la moitié de l’année, campant dans des chambres d’hôtel avec ses collègues pour travailler en cercle, les ordinateurs portables ouverts.

Cela peut sembler être un modus operandi étrange pour une structure qui supporte l’un des sites d’information les plus fréquentés et les plus exigeants. Mais vous n’avez pas besoin d’être bohème pour apprécier le pouvoir du blogging. CNN, BBC, Time, Fortune, the NFL, CBS Radio, ROsetta Stone, TechCrunch, LinkedIn, Discovery, the SEC et GigaOm le pensent. Ils hébergent tous leurs blogs sur Wordpress.com. Beaucoup d’autres entreprises utilisent également le code en open-source pour faire tourner leurs propres sites hébergés sur leurs propres serveurs.

Une structure flexible et open-source

Dans tous les cas, une partie de l’attrait de l’entreprise pour les grands médias réside dans la mise à disposition pour les grandes structures d’une agilité à petite échelle. “Une chose que nous observons avec nos clients VIP”, nous dit Schneider, “c’est que les grandes organisations regardent ces services au consommateur et disent: on veut ça. On s’en fiche que cela vienne du côté du consommateur”. Ce qu’ils veulent, c’est la capacité de travailler avec le SEO, les applications mobiles et le contenu multimédia inclus dans WordPress.

Schneider croit que l’avantage de WordPress va se multiplier alors que le web s’oriente de plus en plus vers les applications mobiles. “Il y a de plus en plus de gens qui gèrent leurs blogs depuis des appareils mobiles”, explique Schneider. Et les organisations d’info mainstream suivent la tendance aussi, avec de plus en plus d’auteurs rassemblant des informations et les diffusant via des smartphones.

C’est là que WordPress semble attaquer les choses en profondeur. “Si les gens consomment votre contenu à différents endroits”, remarque Schneider, “vous n’avez pas à faire tout le boulot. Si quelqu’un visite votre blog depuis un navigateur Internet, une tablette ou un appareil mobile, nous pouvons nous assurer que votre contenu soit présenté le mieux possible sans que vous deviez revenir en arrière et le modifier. C’est en fait dans notre intérêt qu’il y ait autant d’appareils différents que possible, parce que nous pouvons nous adapter à tous. C’est quelque chose dont nous pouvons nous occuper sous le capot”.

Les projets open-source ne sont pas vraiment des démocraties… ce sont plutôt des méritocraties

Tout est sous le capot parce que Mullenweg gère l’aspect développement comme une bataille en open-source de mots et d’égos.

Il est à la tête d’un consortium de développeurs qui essaient de se surpasser les uns les autres en apportant la meilleure réponse  possible à la multitude des besoins des blogueurs. “Les projets open-source ne sont pas vraiment des démocraties…”, explique Mullenweg qui va passer les prochaines semaines à travailler à Montréal pour pouvoir trainer au festival Jazzfest. “…Ce sont plutôt des méritocraties. Du coup, les gens qui sont les plus passionnés à propos de quelque chose ou le plus capables de faire le boulot tendent à émerger et développent une autorité contextuelle”.

Avec la flexibilité liée au développement open-source, Automattic est libre de fonctionner sous une forme d’organisation différente – quelque chose qui semble un peu trop décontracté et humble pour une entreprise de la Silicon Valley. “Souvent, les gens finissent par nous considérer comme leur hébergeur”, dit Toni Schneider, expliquant la manière dont Automattic fonctionne avec certains de ses gros clients. “Mais parce que c’est open-source, ils peuvent traiter tout cela en interne à n’importe quel moment. Du coup, on dit: si vous voulez être hébergés par nous, vous nous payez. Si vous voulez juste utiliser le logiciel, vous êtes tout seul”.

Alors que la plupart des entreprises s’inquiéteraient de perdre des clients, Schneider est bien plus heureux de garder son équipe petite et rentable: “Nous avons été capable de développer notre business sans avoir à embaucher massivement en amont”. En effet,  les revenus d’Automattic viennent des mises-à-jour, des publicités vendues contre 10% des 256 millions de visiteurs, des services aux entreprises comme l’établissement de partenariats et des services annexes comme des logiciels anti-spam. Les mises-à-jour comptent pour environ 40% du revenu, et les publicités et les services aux entreprises se partagent à parts égales les 60 % restants.

Wordpress transforme les aspirations des auteurs

Mais cela ne veut pas dire que Mullenweg voit ses clients d’entreprises comme ses principaux clients. “Nous voyons vraiment l’auteur et l’écrivain comme notre principal utilisateur”, dit Mullenweg avec le ton d’un idéaliste de 26 ans. “Si nous pouvons créer quelque chose que les gens adorent utiliser pour écrire et composer, vous savez, c’est un acte sacré”.

Fondamentalement, WordPress transforme les aspirations des auteurs. Mullenweg méprise plus ou moins l’idée qu’être auteur est un vrai métier. Pour lui, c’est une vocation. “Tout ça nous ramène à ce qui motive les gens à bloguer. C’est la reconnaissance, l’audience et la joie d’écrire, plus que de la pure monétisation”.

Le fait que tenir un blog soit plus motivé par la passion que par le profit est bien pratique. Car Automattic et tous ses petits génies de l’open-source n’ont pas trouver de modèle économique pour l’industrie du blogging. “Les opportunités de monétisation du blog sont relativement ternes en ce moment” explique Mullenweg. “Vous avez Google AdSense, ou vous pouvez conclure un accord avec Federated Media, si vous êtes vraiment populaire. Si vous voulez faire de l’argent sur AdSense, vous devriez écrire à propos de prêts hypothécaires, du viagra ou de mésothéliome. (anglais) Cela crée une mauvaise forme de motivation.”

Les gens sont récompensés pour leurs blogs, pas forcément sur leurs blogs

Il est petit, il a tout compris

Les blogs, cependant, ne sont constitués de rien d’autre que de passion. Une minorité microscopique, surtout dans le domain

edes technologies, a été capable de transformer ses blogs en de véritables business publicitaires. Mais la plupart des blogueurs se font payer d’une autre façon. “Les gens sont récompensés pour leurs blogs,” dit Mullenweg “pas forcément sur leurs blogs. Les gens commencent à donner des conférences. Ou à trouver du boulot. On voit des éditeurs utiliser le trafic d’un blog comme indicateur d’audience. Ou alors ils ont la satisfaction d’engager la conversation avec un lectorat, ce qui n’est à mon avis pas anodin”.

Vous n’êtes peut-être pas capable de gagner directement de l’argent grâce à votre blog, mais cette pratique peut vous ouvrir des opportunités dans votre domaine. Le micro-blogueur Justin Halpern en est le meilleur exemple. Mullenweg et son équipe de développeurs en sont un autre. WordPress n’essaye pas de faire du profit, mais Automattic, qui aide les entreprises à utiliser tout le potentiel de Wordpress, en fait.

“Si nous pouvons démocratiser la publication,” dit Mullenweg avec son idéalisme affiché, “si nous pouvons faciliter au maximum ces mécanismes de communication et les rendre omniprésents, le monde devient meilleur, et c’est très motivant pour tout le monde”. C’est peut-être le cas si vous pensez que des choses comme “Shit My Dad Says” rendent réellement le monde meilleur.

Et vous avez ici toute l’énigme de l’innovation de Mullenweg. Il a apporté des outils de publication professionnels à des amateurs, mais seulement un sur un million sera capable de faire de l’écriture sa profession.

Billet originellement publié par Marion Maneker sur Goodnight Gutenberg, un blog de The Big Money.

Crédits Photo CC Flickr : Thomas Hawk, Peregrino Will Reign, danpeerflix

Traduction : Martin Untersinger et Guillaume Ledit.

]]>
http://owni.fr/2010/12/02/wordpress-le-nouveau-gutenberg/feed/ 5
Quand les utilisateurs de logiciels libres refusent de mettre la main à la poche http://owni.fr/2010/09/14/quand-les-utilisateurs-de-logiciels-libres-refusent-de-mettre-la-main-a-la-poche/ http://owni.fr/2010/09/14/quand-les-utilisateurs-de-logiciels-libres-refusent-de-mettre-la-main-a-la-poche/#comments Tue, 14 Sep 2010 14:27:50 +0000 Philippe Scoffoni http://owni.fr/?p=28097 L’objet de cet article est de nous interroger à nouveau sur les travers de la gratuité et de son association aux logiciels libres, mais par un exemple concret. C’est l’histoire d’Olivier et de son plugin Wats qui vous est ici comptée :

J’ai commencé il y a un an le développement d’un plugin Wordpress pour transformer celui-ci  en système de support technique avec gestion des tickets. En un an, j’ai livré plus de 50 versions et des centaines de correctifs et nouvelles fonctionnalités. En échange, je n’ai reçu que très peu de donations. Régulièrement, des gens demandent de nouvelles fonctions, promettent parfois des dons en retour, mais ne donnent rien au final.

WordPress 3.0 est sorti il y a peu. Je n’avais pas pris le temps de tester et modifier WATS pour fonctionner avec cette nouvelle version et de nombreux utilisateurs ont mis à jour leur Wordpress sans faire attention à la compatibilité. Ils viennent maintenant me réclamer une version compatible au plus vite et bien entendu ne veulent toujours pas faire de dons.

J’ai eu une idée un peu originale : livrer la nouvelle version lorsque j’aurai reçu 500€ de dons. Il y a plus de 250 sites qui utilisent le plugin dont des entreprises. 500€ de dons, ce n’est donc pas grand-chose au regard des centaines d’heures passées jusqu’à présent pour développer le plugin.

J’ai suggéré à ceux qui me pressuraient pour livrer une version compatible avec Wordpress 3.0 de faire des dons. Je m’engageais à envoyer la nouvelle version à tous les utilisateurs faisant un don d’au moins 10€ . J’ai eu quelques dons. Une grosse dizaine en un peu plus de deux mois.

Ce qui a joué en ma faveur et forcé certains à donner, c’est que la version disponible sur wordpress.org n’était pas compatible avec wordpress 3.0 à cause de gros changements dans le core de WP. Du coup, ceux qui voulaient une version compatible ont dû faire un geste. En retour, je leur fournissais une version mise à jour (sachant qu’entre temps, j’avais aussi ajouté quelques fonctionnalités sympas).

Quels enseignements tirer de cette histoire ?

Tout d’abord que beaucoup d’utilisateurs de logiciels libres ignorent qu’ils ont à faire à des amateurs ou des personnes dont le support et le développement ne sont pas le métier principal. Ce sont souvent des passionnés.

Dans le cas présent, parmi les utilisateurs, nous avions à faire à des entreprises. Que représente 500€ pour une entreprise quand on sait que certains consultants spécialisés se facturent plus de 800€HT la journée. Tarif que bien des entreprises paient sans sourciller.

Évidemment, toutes les entreprises ne roulent pas sur l’or et certaines sont contraintes pour joindre les deux bouts d’utiliser des logiciels qu’elles ne paient pas. On notera au passage qu’il s’agit bien souvent de logiciels non libres.

C’est là toute la difficulté : faire payer ceux qui le peuvent. C’est possible, mais au prix d’un contrôle qui peut-être difficile à mettre en œuvre. C’est un peu la quadrature du cercle qui peut laisser penser certains qu’il ne faut alors rien faire et que la gratuité doit donc s’imposer.

Pourtant, il n’y a pas de fatalité. En France, les statuts comme ceux des associations sont facilement accessibles. Placer un logiciel libre dans le cadre d’une association peut procurer bien des avantages. Ce statut offre des déductions fiscales pour les donateurs. Une démarche qui demande cependant à faire reconnaître par l’administration fiscale l’association comme d’intérêt général. Difficile aussi pour le développeur de tirer des revenus de cette association. Idéalement celle-ci doit être portée par la communauté des utilisateurs qui pourrait alors “payer” le développeur (extérieur à l’association) pour réaliser des évolutions.

Une idée que je jette comme cela sans avoir trop étudié les tenants et aboutissants. Je me base sur le modèle des AMAP qui soutiennent des producteurs locaux par les achats des membres de l’association. On pourrait appeler cela des AMIL : Association de Maintient de l’Informatique Libre. Un contrat entre des utilisateurs et le ou les créateurs d’un logiciel libre. Mais j’invente peut-être le fil à couper le beurre!

Dommage aussi que des entreprises comme WordPress ne fassent rien pour ces milliers de développeurs. Nous passons tous par sa plate-forme et nous ne sommes même pas sollicités avant de télécharger un plugin pour faire un don. A charge pour le développeur d’introduire un bouton de don (Paypal toujours…) dans l’interface d’administration.

Je sais, le sujet délicat et je vous demanderais de ne pas porter de jugement ad hominem à l’encontre d’Olivier. Il s’agit ici de s’interroger sur des pratiques et de discuter ensemble des solutions.

Illustrations FlickR : Nils Geylen, bitzcelt

Article initialement publié sur le blog de Philippe Scoffoni

]]>
http://owni.fr/2010/09/14/quand-les-utilisateurs-de-logiciels-libres-refusent-de-mettre-la-main-a-la-poche/feed/ 18
Stockez vos favoris dans votre admin wordpress ! http://owni.fr/2010/02/24/stockez-vos-favoris-dans-votre-admin-wordpress/ http://owni.fr/2010/02/24/stockez-vos-favoris-dans-votre-admin-wordpress/#comments Wed, 24 Feb 2010 09:11:14 +0000 imath http://owni.fr/?p=8937

Stockez vos favoris dans votre admin wordpress !

Visuel

Passer le blabla et aller au lien du téléchargement

Voici le widget #2 qui garnira prochainement l’intranet dont je m’occupe pour ma boîte. Rien de transcendant, presque inutile au regard des nombreuses solutions type netvibes, iGoogle ou autre.. Cependant, dans la galaxie intranet de ma boîte on ne pense pas beaucoup à l’utilisateur.. C’est le moins qu’on puisse dire ;) Pour mémoire lors de la publication de mon premier widget sur ce site, j’avais abordé rapidement l’équipement dernier cri dont nous disposons..!

J’attaque donc le point 2 de ma “roadmap” avec cet humble plugin dont l’objectif est de disposer d’un gestionnaire de favoris au sein de l’admin wordpress. Cette fois-ci, ayant récemment hérité d’un projet de développement Wordpress Mu, j’ai pensé à sa compatibilité pour la version single et multi du célèbre CMS.

Première vue : Liste des favoris

Liste des favoris

3 pictos pour successivement supprimer, modifier ou ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre précèdent chaque lien. Le lien “Paramétrer” sur la droite permet d’ajouter un favori.

Seconde vue : Ajout d’un favori

Ajouter un favori

2 text-inputs : alias et lien, un submit et c’est en BDD. Suite à l’ajout on reste sur cette vue l’histoire de ne pas multiplier les clics si on a besoin d’enchaîner plusieurs ajouts. Quand on a fini : on revient (lien “Revenir Liste”) à la vue “Liste des favoris” qui à l’aide d’un léger ajax se refresh :)

Troisième vue : Modifier un favori

Modifier un favori

Les mêmes text-inputs (il s’agit de la même div pré-remplie et enrichie d’une valeur dans 1 hidden (celle de l’id du booQy), un submit et c’est màj. Cette vue est déclenchée par le clic sur le picto modifier dans la vue 1

Voili c fini.. euh presque, si ça vous intéresse pour télécharger booQy c par ici ;)

> Retrouvez cet article sur imath.owni.fr

]]>
http://owni.fr/2010/02/24/stockez-vos-favoris-dans-votre-admin-wordpress/feed/ 3
Et voici Qwicker ! http://owni.fr/2010/01/17/et-voici-qwicker/ http://owni.fr/2010/01/17/et-voici-qwicker/#comments Sun, 17 Jan 2010 19:16:43 +0000 imath http://owni.fr/?p=7028 plugin img from css-tricks.com

Passer le blabla et découvrir directement le plugin..

Dans le cadre de mes expérimentations #wordpress, et après 2,5 mois de mise en place, je me suis aperçu que l’espace d’administration pour les abonnés pouvait potentiellement rendre plus de services que la simple visualisation de son profil.

    Par ailleurs, le “contexte” de ma boîte m’a convaincu de travailler à enrichir cet espace :

  • > Navigateur : Internet Explorer 6 (si si !!)
  • > Pas d’espace personnalisé pour “stocker” ses flux rss, favoris
  • > Pas d’outil pour tout simplement lire des flux rss (Outlook v2000, dans le meilleur des cas) !!

Depuis ces fameux 2,5 mois, plus de 60 utilisateurs se sont abonnés à “mon” blog (en réalité celui de ma direction que je développe et maintient ;) ). D’ailleurs, dans la partie front, ma première action a été d’ajouter une page listant ces utilisateurs – une sorte de répertoire – et leurs coordonnées. J’ai baptisé cette page “la Communauté”. Or pour vraiment l’animer, il m’a semblé primordial de travailler à offrir des “gadgets” en vue de simplifier nos échanges et leur utilisation des ressources disponibles dans la galaxie Intranet de ma boîte.

Je me suis donc défini une “roadmap” des différents outils que je pensais utiles à l’enrichissement de leur expérience de notre site Intranet.

    Ma roadmap :

  • 1. Disposer d’un système d’alerte pour informer sur la disponibilité de mes autres applis
  • 2. Proposer un lecteur de flux RSS personnalisable et le rendre collaboratif
  • 3. Proposer un espace de stockage des bookmarks et le rendre collaboratif
  • 4. Faciliter la mise en bookmark des pages de la galaxie Intranet et des ressources Internet
  • 5. Mettre en place un service de “wiki” docs en vue de faciliter la rédaction collaborative

L’objectif à terme étant de faire de la page d’administration wordpress de notre site leur page d’accueil ;) Cet article se concentre sur le point 1. à savoir la mise en place d’un système d’alerte et d’échanges accélérés par rapport aux classiques mailing lists que je trouve inappropriées.

le “plugin” qwicker : fichier zip (12ko)

D’un objectif principal qui était de tenir informé de la disponibilité des applis que j’ai développé sur d’autres hébergements (flex, php..), je me suis dit : “tant qu’à faire autant mettre en place un espace d’échanges rapides accessible à tous les abonnés !”.
J’ai donc développé mon premier plugin wordpress en ce sens. Il s’agit d’un modeste “twitter” like.

Vue Dashboard
Illustration widget dans l’onglet Tableau de bord

Comme tout plugin, il suffit de dézipper la bête dans le répertoire /wp-content/plugins et de l’activer depuis le menu plugin de l’administration de wordpress.
Activation du plugin

Et hop! il est prêt à l’emploi ;) Voyons les fonctionnalités :

Inspection du nombre de caractères saisi :
140 pas plus
Twitter like oblige > 140 caractères max !

Au fur et à mesure de la saisie du “Qwick”, il est affiché le nombre de caractères restant. Pour cela, j’ai légèrement adapté l’excellent travail réalisé sur le plugin jquery JMaxInput et ajouter un évènement onsubmit qui compte la longueur de la chaîne de caractères.

Vérification de l’existence d’un utilisateur :
User unknown
Oops.. je sais j’ai délaissé FF pour Chrome, mais sur mon mac perso FF est vraiment trop long ;)

Il est possible d’adresser plus particulièrement un “qwick” à un destinataire. Pour ce faire je rajoute “@” devant le pseudo de l’utilisateur wordpress. j’utilise le pseudo de l’abonné car il est quoiqu’il arrive unique. Pour être sûr que “unknown” existe bien, sur submit un léger ajax va inspecter la liste des pseudos, si l’un d’entre eux n’est pas reconnu, le qwick n’est pas posté et un message informe sur le ou les utilisateurs inconnus.

Vérification de l’arrivée de nouveaux qwicks :
Nouveaux Qwicks
Permet de rafraîchir la page uniquement en cas de nouveaux qwicks en cliquant directement sur le lien.

Par défaut toutes les 6 secondes un appel ajax est réalisé pour savoir si de nouveaux messages ont été postés. Si cette périodicité est jugée trop régulière, il suffit de modifier les lignes 224 et 226 du fichier qwicker.php !

224: setTimeout(‘updatePost()’, 6000);
226: setTimeout(‘updatePost()’, 6000);

En cliquant sur le lien “Afficher le (les n) nouveau qwick(s)”, la timeline est rafraichie.

La pagination de la timeline :
Pagination
j’adore la fonction paginate_links de wordpress !

Par défaut, le nombre de qwicks affiché est fixé à 5. Cependant, vous pouvez augmenter ou diminuer ce dernier en changeant la variable $limit dans le fichier qwicker.php à la ligne 142 :

142: $limit = 5; # fixed

J’utilise la fonction paginate_links() de wordpress pour cette fonctionnalité. Et à l’usage je la préfère largement au plugin wp-paginate que j’utilise pour le loop classique de wordpress. En effet, lorsque j’utilise des customs queries, ce dernier renvoyant systématiquement la pagination du loop classique, paginate_links() me permet de précisément gérer leurs paginations.

L’utilisation des “gravatars” :
Gravatar
Pour le blog de ma boîte (Intranet), j’utilise plutôt le plugin user-photo

En vue de proposer simplement un avatar de l’utilisateur, la version du plugin que j’ai rendu disponible en téléchargement ici utilise gravatar : la fameuse fonction get_avatar([id_user], [taille avatar]).
Néanmoins, dans mon environnement professionnel, n’étant pas en mesure de faire des appels gravatar (Intranet) et n’étant pas certain que les utilisateurs aient effectivement un gravatar, j’utilise le plugin user-photo.

Conclusion

Pour améliorer la bête la version que je prévois de mettre en ligne propose l’affichage d’informations relatives à l’utilisateur (coordonnées, les 5 derniers qwicks, et les 5 derniers commentaires déposés sur le blog) à l’aide de thickbox. Dans un environnement fermé, ou si vous voulez faire un flux particulier au sein de votre blog pour vos utilisateurs, ce premier jet peut être intéressant. Autrement, je vous conseille de sonder la base des plugins pour directement intégrer twitter à votre blog ;) .
N’ayant pas encore testé la bête en live, si toutefois vous le faites, merci de me faire un feedback en déposant un commentaire ici.

    Rappel des ressources :

  • WPengineer.com : excellent tuto pour ajouter un élément au dashboard
  • Codex Wordpress : utilisation de paginate_links
  • JMaxInput : pour afficher le nombre de caractères tapé
]]>
http://owni.fr/2010/01/17/et-voici-qwicker/feed/ 4
Expérimentations Wordpress http://owni.fr/2009/11/02/5095/ http://owni.fr/2009/11/02/5095/#comments Mon, 02 Nov 2009 11:05:52 +0000 Admin http://owni.fr/?p=5095 Imath est de retour sur son blog, malgré le temps qui manque. Il nous présente l’avancement de son projet visant à construire un intranet sous Wordpress >

Pas mal débordé en ce moment avec mon nouveau taf ! Mais ce matin c bizarre je me suis levé aux aurores …  Après avoir errer sur delicio.us sur mon iphone, je prends quelques secondes pour partager les expérimentations wordpress que je réalise actuellement afin de “construire” un site intranet. L’objectif de ce site est de proposer du contenu classique (descendant web 1.0 ;) ), une boîte à idées pour valoriser l’innovation participative et une zone réservée pour les membres ++ de ma direction …

> Lire la suite sur imath.owni.fr

]]>
http://owni.fr/2009/11/02/5095/feed/ 0