Cheveux au vent, Saint-Michel-Sarkozy explose les cocos !
Mieux que ce bon vieux Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne ! Depuis ce matin et un changement de statut Facebook, le monde entier sait qu’il doit sa liberté (ou peu s’en faut) au président français. Il ignore encore - par contre - que l’effondrement du mur de Berlin n’est pas le seul coup d’éclat de Nicolas Sarkozy, infatigable militant de l’anti-communisme. La preuve en images.
Mieux que ce bon vieux Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne ! Depuis ce matin et un changement de statut Facebook, le monde entier sait qu’il doit sa liberté (ou peu s’en faut) au président français. Il ignore encore – par contre – que l’effondrement du mur de Berlin n’est pas le seul coup d’éclat de Nicolas Sarkozy, infatigable militant de l’anti-communisme. La preuve en images.
Cela commence à se dire.
À se murmurer.
À se savoir, donc.
Et il n’est désormais plus guère de Français ignorant que le royal meneur de revue, bûcheron d’élite, a fait tomber le mur de Berlin comme d’autres abattent les sapins à la volée.
Il y était !
En personne !
Et pas qu’un peu, hein : il pesait d’une épaule vigoureuse sur le béton, arrachait des bouts de ciment avec ses ongles, luttait pied à pied avec des gardes-frontières liberticides et usait – porté par les encouragements d’une foule enthousiaste – d’une lourde masse d’arme pour mieux faire tomber ce mur honni.
Bref : il s’est battu comme un lion pour la liberté des peuples, militant acharné arpentant le monde pour faire tomber les derniers vestiges du communisme.
La classe !
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Comme d’habitude, il s’en trouvera pour médire, douter et crier au coup de communication trop vite monté en sauce.
Mécréants qui se refuseront à rendre au président ce qui lui revient de droit, soit la paternité de la poussée décisive ayant provoqué la chute du mur.
Et hérétiques n’acceptant pas le rôle majeur joué par Saint-Michel-Sarkozy dans l’écroulement du communisme, archange ayant finalement bien piétiné la tronche au sale dragon marxiste.
Qu’importe ces gens de peu de foi, trop habitués à nager dans le scepticisme pour reconnaître à la réalité sa force brute [1], nous – toi comme moi – savons à quoi nous en tenir.
Sarkozy est grand !
Alain Juppé est son prophète !
Et tous deux, partis ensemble pour Berlin en 1989 [2], ont joué un rôle majeur dans la mise au pas d’une rance idéologie !
Voilà …
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D’ailleurs : je constate avec joie que nous sommes entre gens de bonne compagnie.
Et je ne résiste pas au plaisir de te dévoiler quelques clichés qu’Article11 conservait au secret, photos attendant l’instant idoine pour être rendues publiques.
Il me semble que – justement – ce moment est venu.
Et qu’il serait contre-productif de dissimuler plus longtemps des pièces historiques importantes, aussi essentielles pour comprendre le magnifique destin présidentiel de Nicolas Sarkozy que pour mieux appréhender les décennies qui, des premiers soubresauts des années 1960 jusqu’aux événements de 1989, ont conduit à l’effondrement du bloc soviétique.
Juge donc par toi-même :
4 juin 1961 : le président du Conseil des ministres de l’URSS, Nikita Khrouchtchev, homme qui a dénoncé le culte et la terreur staliniens dans un XXe rapport passé à la postérité, inaugure “la détente” et se rend à Viennes pour rencontrer Kennedy. Les deux hommes se serrent la main sous l’œil concentré d’un jeune étudiant de droit, militant anti-communiste venu en Autriche en stop et en compagnie de son ami Alain Madelin.
Nicolas Sarkozy – puisque c’est bien lui – expliquera plus tard : « Le 4 juin au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Viennes, et semblent annoncer du changement dans les rapports entre Kennedy et Khrouchtchev. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Madelin pour participer à l’événement qui se profile. »
26 juin 1963 : John Kennedy se rend à Berlin-Ouest, ville emmurée et devenue symbole. Il y prononce, devant une foule incroyable, un discours reste célèbre. Et lance un « Ich bin ein Berliner » mythique, phrase à laquelle fait écho celle d’un jeune militant anti-communiste français, assis juste derrière lui : « Ich auch. »
Nicolas Sarkozy – puisque c’est bien lui – expliquera plus tard : « Le 26 juin au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin-Ouest, et semblent annoncer du changement dans les rapports entre l’Allemagne et les États-Unis. Nous décidons de quitter Paris avec Patrick Devedjian pour participer à l’événement qui se profile. »
21 novembre 1985 : Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev entament, à Genève, un cycle de discussions et d’accords décisifs, qui mènera à la signature en 1987 du Traité de Washington et à une belle avancée en matière de désarmement. Devant un parterre de journalistes et de photographes, en présence d’un jeune militant anti-communiste français qui a suivi toutes les négociations, les deux présidents se serrent chaleureusement la main.
Nicolas Sarkozy – puisque c’est bien lui – expliquera plus tard : « Le 21 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Genève, et semblent annoncer du changement dans les rapports entre l’URSS et les États-Unis. Nous décidons de quitter Paris à moto et avec Christian Estrosi pour participer à l’événement qui se profile. »
5 juin 1989 : entre le 15 avril et le 4 juin 1989, les manifestations se sont succédées sur la place Tian’anmen, réunissant tous ceux qui, à Pékin, rêvent de réformes politiques et démocratiques. Très durement réprimé, le mouvement finit par mourir dans le sang et les larmes. Mais compte un dernier coup d’éclat, ultime symbole de la volonté de ne pas abandonner la lutte : un homme politique français, par ailleurs militant anti-communiste, se place sur la route d’une colonne de chars chinois et la force à faire halte.
Nicolas Sarkozy – puisque c’est bien lui – expliquera plus tard : « Le 5 juin au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Pékin, et semblent n’annoncer aucun changement dans les rapports entre le pouvoir et les manifestants. Nous décidons de quitter Paris à pied et avec François Fillon pour participer à l’événement qui se profile. »
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Maintenant que tu as pu vérifier par toi-même.
Dis-moi : est-ce que c’est pas nous qu’on a le meilleur président du monde ?
Hein ?
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Notes
[1] Note que ce sont les mêmes tristes sires qui – déjà – contestaient le rôle majeur joué par le grand timonier dans la relance de la construction européenne ou la résolution du conflit géorgien.
[2] « Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile », explique Nicolas Sarkozy. Quel flair !
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