L’ADN architectural de Paris séquencé grâce à Google maps
[vu sur The Atlantic Cities]
Paris sera toujours Paris... mais pourquoi ? Surpris que 79% des personnes interrogées identifient spontanément la capitale française quand ils sont confrontés à des clichés de ses rues, des chercheurs de l'université Carnergie Mellon et de l'Inria / ENS Paris ont lancé un projet visant à identifier ses traits inimitables. À partir de 10 000 images issues de Google Street View, capturées sous le même angle, les scientifiques ont extrait par un algorithme identifiant les éléments architecturaux les plus récurrents et les plus caractéristiques des dizaines de millions d'éléments visuels, jusqu'à pouvoir situer dans la capitale les types de colonnades, de balcon ou de chambranle de porte.
Le produit de ces travaux constitue une base de "l'ADN architectural" de la ville que les chercheurs comptent utiliser pour repérer, à travers le monde, la dispersion des styles architecturaux. Au point d'inventer un nom pour ce champ de recherche ouvert par la cartographie numérique : le "computational geo-cultural modeling" ou "modélisation géoculturelle assistée par ordinateur" (traduction provisoire du rédacteur).
Paris sera toujours Paris... mais pourquoi ? Surpris que 79% des personnes interrogées identifient spontanément la capitale française quand ils sont confrontés à des clichés de ses rues, des chercheurs de l'université Carnergie Mellon et de l'Inria / ENS Paris ont lancé un projet visant à identifier ses traits inimitables. À partir de 10 000 images issues de Google Street View, capturées sous le même angle, les scientifiques ont extrait par un algorithme identifiant les éléments architecturaux les plus récurrents et les plus caractéristiques des dizaines de millions d'éléments visuels, jusqu'à pouvoir situer dans la capitale les types de colonnades, de balcon ou de chambranle de porte.
Le produit de ces travaux constitue une base de "l'ADN architectural" de la ville que les chercheurs comptent utiliser pour repérer, à travers le monde, la dispersion des styles architecturaux. Au point d'inventer un nom pour ce champ de recherche ouvert par la cartographie numérique : le "computational geo-cultural modeling" ou "modélisation géoculturelle assistée par ordinateur" (traduction provisoire du rédacteur).