Diplômés en cyberguerre par l’US Air Force
[Lu sur le Wall Street Journal]
Sous Obama, le Pentagone a défini sa trinité : drones, opérations spéciales et cyberguerre. Et pour ce dernier champ de bataille, les Etats-Unis gonflent les muscles. En juin, la première promotion entraînée au combat dans le cyberespace est sortie de la prestigieuse Weapons School de l'US Air Force.
L'objectif est de former des troupes d'élite tant au défensif qu'à l'offensif, un sujet de moins en moins tabou, d'autant moins après les révélations du New York Times sur la fabrication de Stuxnet et Flame, les virus destinés à saboter le programme nucléaire iranien. Un programme resté secret mais dont le dévoilement vient à point à quelques mois de l'élection présidentielle. Selon le général des Marines James Cartwright, aujourd'hui à la retraite, Washington aurait tout intérêt à communiquer davantage sur ces nouvelles capacités :
Sous Obama, le Pentagone a défini sa trinité : drones, opérations spéciales et cyberguerre. Et pour ce dernier champ de bataille, les Etats-Unis gonflent les muscles. En juin, la première promotion entraînée au combat dans le cyberespace est sortie de la prestigieuse Weapons School de l'US Air Force.
L'objectif est de former des troupes d'élite tant au défensif qu'à l'offensif, un sujet de moins en moins tabou, d'autant moins après les révélations du New York Times sur la fabrication de Stuxnet et Flame, les virus destinés à saboter le programme nucléaire iranien. Un programme resté secret mais dont le dévoilement vient à point à quelques mois de l'élection présidentielle. Selon le général des Marines James Cartwright, aujourd'hui à la retraite, Washington aurait tout intérêt à communiquer davantage sur ces nouvelles capacités :
Pour que la cyberdissuasion fonctionne, il faut réunir certaines croyances : un, que nous sommes résolus à passer à l'action ; deux, que nous avons les capacités techniques de le faire ; et trois, que nous l'avons déjà fait - et tout le monde sait que nous l'avons déjà fait.Les tambours de la cyberguerre, fictive ou fantasmée, tonnent, alimentés par un budget de 4 milliards de dollar par an.