Entreprises britanniques, ouvrez vos données!
[Lu sur la BBC]
Au cœur d'un large plan de responsabilisation de sa population, le gouvernement anglais pourrait forcer les entreprises de son territoire à mettre à disposition de leurs clients leurs données personnelles.
Le projet, lancé en Novembre dernier et intitulé Midata, compte déjà 26 entreprises signataires, parmi lesquelles on retrouve Google, Mastercard et British Gas. Les entreprises du secteur énergétique ont déjà ouvert la voie en donnant un accès électronique à leurs données de transaction.
Ces nouvelles mesures, qui devraient être intégrées au projet relatif aux entreprises et à la réforme réglementaire, déjà dans les tuyaux parlementaires, pourraient devenir une loi dès l'année prochaine. Le ministre de la consommation, Norman Lamb, explique les motivations d'une telle initiative :
De fait, il espère que les consommateurs pourront avoir un meilleur aperçu de leurs dépenses quotidiennes et de leurs habitudes de vie. Un tel projet devrait permettre la naissance de nouveaux services telles que des applications permettant de gérer son budget, et dans lesquelles les consommateurs pourraient voir combien ils dépensent par article ou par marque, ainsi que les tendances globales.
Ne faisant pas exception à la logique anglo-saxonne d'ouverture des données, le gouvernement de sa majesté espère ainsi stimuler la compétition entre les compagnies en termes de valeur et de services.
Le porte-parole du ministère des Entreprises, de l'Innovation et des Compétences reconnait toutefois rencontrer une certaine résistance. Les grands supermarchés craignent en effet de voir leurs investissements dans l'analyse de leurs données minés par la mise à disposition de celles-ci à leurs clients.
En France, le projet MesInfos, mené par la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING), un think tank numérique, tente d'impulser le mouvement. Dans une tribune publiée dans Le Monde, son délégué général, Daniel Kaplan appelle à modifier ce captage asymétrique d'informations et à changer ce rapport à la vie privée "façon Mark Zuckerberg", pour un partage volontaire des informations entre les entreprises et leurs clients.
Au cœur d'un large plan de responsabilisation de sa population, le gouvernement anglais pourrait forcer les entreprises de son territoire à mettre à disposition de leurs clients leurs données personnelles.
Le projet, lancé en Novembre dernier et intitulé Midata, compte déjà 26 entreprises signataires, parmi lesquelles on retrouve Google, Mastercard et British Gas. Les entreprises du secteur énergétique ont déjà ouvert la voie en donnant un accès électronique à leurs données de transaction.
Ces nouvelles mesures, qui devraient être intégrées au projet relatif aux entreprises et à la réforme réglementaire, déjà dans les tuyaux parlementaires, pourraient devenir une loi dès l'année prochaine. Le ministre de la consommation, Norman Lamb, explique les motivations d'une telle initiative :
Il est clair pour moi que donner aux consommateurs un droit d'accès à leurs données de transaction promet d'énormes opportunités aussi bien pour les consommateurs eux-mêmes que pour les entreprises britanniques.
De fait, il espère que les consommateurs pourront avoir un meilleur aperçu de leurs dépenses quotidiennes et de leurs habitudes de vie. Un tel projet devrait permettre la naissance de nouveaux services telles que des applications permettant de gérer son budget, et dans lesquelles les consommateurs pourraient voir combien ils dépensent par article ou par marque, ainsi que les tendances globales.
Ne faisant pas exception à la logique anglo-saxonne d'ouverture des données, le gouvernement de sa majesté espère ainsi stimuler la compétition entre les compagnies en termes de valeur et de services.
Le porte-parole du ministère des Entreprises, de l'Innovation et des Compétences reconnait toutefois rencontrer une certaine résistance. Les grands supermarchés craignent en effet de voir leurs investissements dans l'analyse de leurs données minés par la mise à disposition de celles-ci à leurs clients.
En France, le projet MesInfos, mené par la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING), un think tank numérique, tente d'impulser le mouvement. Dans une tribune publiée dans Le Monde, son délégué général, Daniel Kaplan appelle à modifier ce captage asymétrique d'informations et à changer ce rapport à la vie privée "façon Mark Zuckerberg", pour un partage volontaire des informations entre les entreprises et leurs clients.