Free condamné : “un avertissement”
[Lu dans La Tribune]
Pris dans ses démêlés mobiles, Free vient de se faire rattraper par une affaire datant de 2006. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l'opérateur à une amende de 100.000 euros "pour pratiques commerciales trompeuses". En cause, le bridage intentionnel du débit d'abonnés à un "un forfait 'internet haut débit illimité' attractif", explique dans un communiqué la Direction de la concurrence (DGCCRF), qui a mené l'enquête dès 2007. Seuls les clients non dégroupés étaient affectés : dans ces zones, les opérateurs alternatifs dépendent de l'infrastructure de France Télécom. Free aurait réduit le débit afin d'alléger la facture de bande passante due à l'opérateur historique, explique encore la DGCCRF.
A l'origine de la plainte, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, à qui Free doit verser 40 000 euros en dommages et intérêts, souhaite que ce jugement lui "serve d'avertissement"...
Mettant en parallèle les premiers pas (houleux) de l'opérateur dans le mobile à ses débuts dans l'ADSL : "pressé de révolutionner le marché, [Free] avait mis la charrue avant les bœufs au détriment des consommateurs, en promettant à coups de messages publicitaires des prestations (débit maximal) qu'elle ne pouvait honorer..."
Pris dans ses démêlés mobiles, Free vient de se faire rattraper par une affaire datant de 2006. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l'opérateur à une amende de 100.000 euros "pour pratiques commerciales trompeuses". En cause, le bridage intentionnel du débit d'abonnés à un "un forfait 'internet haut débit illimité' attractif", explique dans un communiqué la Direction de la concurrence (DGCCRF), qui a mené l'enquête dès 2007. Seuls les clients non dégroupés étaient affectés : dans ces zones, les opérateurs alternatifs dépendent de l'infrastructure de France Télécom. Free aurait réduit le débit afin d'alléger la facture de bande passante due à l'opérateur historique, explique encore la DGCCRF.
A l'origine de la plainte, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, à qui Free doit verser 40 000 euros en dommages et intérêts, souhaite que ce jugement lui "serve d'avertissement"...
Mettant en parallèle les premiers pas (houleux) de l'opérateur dans le mobile à ses débuts dans l'ADSL : "pressé de révolutionner le marché, [Free] avait mis la charrue avant les bœufs au détriment des consommateurs, en promettant à coups de messages publicitaires des prestations (débit maximal) qu'elle ne pouvait honorer..."