Les balances du Net
[Vu sur l'EFF]
Que se passe-t-il quand le gouvernement américain frappe à la porte des géants du net pour récupérer les données de leurs utilisateurs ?
L'Electronic Frontier Foundation (l'EFF), ONG militant pour la liberté sur Internet, a une nouvelle fois posé la question à 18 boîtes, allant de Google à Comcast, en passant par Facebook, Twitter et Foursquare.
"Cette étude vise à inciter les entreprises à être transparentes sur les données qui tombent entre les mains du gouvernement et à les encourager à prendre position en faveur de la vie privée quand c'est possible", explique l'organisation.
Résultat des courses : l'opérateur Verizon, le service de voix sur IP Skype ou bien encore MySpace (oui, MySPace bouge encore dans les entrailles du Net), font partie des cancres en matière de protection des usagers. Ou de bons élèves en matière de coopération avec le gouvernement ; question de point de vue.
Pour attribuer ses bons points, l'EFF est allé examiner les conditions générales d'utilisation (CGU) des entreprises (voir notre infographie sur le sujet), leur politique de confidentialité, ou bien encore les éventuelles chartes détaillant l'utilisation qui est faite des données.
Leur adhésion à la Digital Due Process coalition, qui œuvre pour faire évoluer les lois relatives aux (télé)communications fait aussi office de critère d'évaluation, ainsi que leur passé judicaire. Si la firme s'est déjà opposée à l'administration devant le juge pour défendre les intérêts de ses utilisateurs, elle récolte alors un bon point.
"Facebook, Dropbox et Twitter ont chacun amélioré leurs pratiques l'année passée, et ont gagné de nouvelles étoiles", commente l'EFF. Foursquare en revanche, est appelé à davantage protéger ses données de géolocalisation, qualifiées de "très sensibles."
Mais la grande déception vient des opérateurs. Résumant les résultats de son enquête, l'EFF conclut :
Que se passe-t-il quand le gouvernement américain frappe à la porte des géants du net pour récupérer les données de leurs utilisateurs ?
L'Electronic Frontier Foundation (l'EFF), ONG militant pour la liberté sur Internet, a une nouvelle fois posé la question à 18 boîtes, allant de Google à Comcast, en passant par Facebook, Twitter et Foursquare.
"Cette étude vise à inciter les entreprises à être transparentes sur les données qui tombent entre les mains du gouvernement et à les encourager à prendre position en faveur de la vie privée quand c'est possible", explique l'organisation.
Résultat des courses : l'opérateur Verizon, le service de voix sur IP Skype ou bien encore MySpace (oui, MySPace bouge encore dans les entrailles du Net), font partie des cancres en matière de protection des usagers. Ou de bons élèves en matière de coopération avec le gouvernement ; question de point de vue.
Pour attribuer ses bons points, l'EFF est allé examiner les conditions générales d'utilisation (CGU) des entreprises (voir notre infographie sur le sujet), leur politique de confidentialité, ou bien encore les éventuelles chartes détaillant l'utilisation qui est faite des données.
Leur adhésion à la Digital Due Process coalition, qui œuvre pour faire évoluer les lois relatives aux (télé)communications fait aussi office de critère d'évaluation, ainsi que leur passé judicaire. Si la firme s'est déjà opposée à l'administration devant le juge pour défendre les intérêts de ses utilisateurs, elle récolte alors un bon point.
"Facebook, Dropbox et Twitter ont chacun amélioré leurs pratiques l'année passée, et ont gagné de nouvelles étoiles", commente l'EFF. Foursquare en revanche, est appelé à davantage protéger ses données de géolocalisation, qualifiées de "très sensibles."
Mais la grande déception vient des opérateurs. Résumant les résultats de son enquête, l'EFF conclut :
La prestation globale d'AT&T, Verizon et Comcast [NDLA : FAI que l'on trouve notamment aux États-Unis], qui fournissent un accès à Internet à autant de personnes, est particulièrement troublante.