Les data inutiles du Grand Toulouse
[Vu sur le site du Tetalab]
Cet automne, le Grand Toulouse a ouvert son portail de données, où sont déjà disponibles 31 sets. Problème : les données sont d'un intérêt relatif. En guise d'exemple par l'absurde, Fabrice Fourc, membre du hackerspace le Tetalab, qui avait signé l'appel à ouverture des données, a développé une "sanimaps" : une carte indiquant la densité des sanisettes.
L'affaire semblait entendu, mais Rémi, un des membres, a apporté un éclairage nouveau sur la mailing list :
"Lors de la conf d'inauguration du portail (suite à l'adhésion de Toulouse à l'April :-)), il y avait une table ronde avec quelques responsables de villes ayant suivi la démarche open data (Nantes et Paris) et les porteurs/initiateurs de l'initiative open data sur Toulouse. Et bien, figurez-vous que le responsable de Paris a dit que la toute première utilisation concrète par des tiers des données étaient les... sanisettes. Une société a développé une application iPhone pour ça.
Finalement, ça peut être bien pratique de savoir via son smartphone où sont les sanisettes du quartier. Tout dépend du niveau de civilité des habitant de la ville ;-)"
De quoi a le plus besoin la démocratie locale ? Del'emplacement des clubs du troisième âge ou du montant des subventions ? Le débat continue sur la mailing list...
Cet automne, le Grand Toulouse a ouvert son portail de données, où sont déjà disponibles 31 sets. Problème : les données sont d'un intérêt relatif. En guise d'exemple par l'absurde, Fabrice Fourc, membre du hackerspace le Tetalab, qui avait signé l'appel à ouverture des données, a développé une "sanimaps" : une carte indiquant la densité des sanisettes.
L'affaire semblait entendu, mais Rémi, un des membres, a apporté un éclairage nouveau sur la mailing list :
"Lors de la conf d'inauguration du portail (suite à l'adhésion de Toulouse à l'April :-)), il y avait une table ronde avec quelques responsables de villes ayant suivi la démarche open data (Nantes et Paris) et les porteurs/initiateurs de l'initiative open data sur Toulouse. Et bien, figurez-vous que le responsable de Paris a dit que la toute première utilisation concrète par des tiers des données étaient les... sanisettes. Une société a développé une application iPhone pour ça.
Finalement, ça peut être bien pratique de savoir via son smartphone où sont les sanisettes du quartier. Tout dépend du niveau de civilité des habitant de la ville ;-)"
De quoi a le plus besoin la démocratie locale ? Del'emplacement des clubs du troisième âge ou du montant des subventions ? Le débat continue sur la mailing list...