Pékin n’aime pas le porno
[Lu sur Chinadigitaltimes.net]
Nouvelle étape dans le programme ambitieux de censure du web "made in china". Pékin a récemment rendu public une circulaire exhortant les diffuseurs de vidéos sur le web à contrôler tous les contenus publiés sur leurs plateformes. Ces derniers seront désormais personnellement responsables aux yeux de la justice chinoise. Engagé depuis un an dans un processus de renforcement du copyright et de la répression de l'hacktivisme, le régime a immédiatement justifié cette nouvelle mesure. D'après l'agence d'information officielle Xinhua, cette décision s'explique par l'augmentation considérable de vidéos amateurs sur le web chinois et les réseaux sociaux. Il serait donc nécessaire de "lutter contre les nombreux contenus à caractère violent ou pornographique". Cette nouvelle circulaire constitue un outil de taille dans les mains du pouvoir qui cherche à contrôler tout contenu politique hostile ou dangereux à son encontre. Le site évoque à titre d’exemple, le retrait d'un tweet du réalisateur Gao Jun par les autorités. Ce dernier concernait un incendie inexpliqué ayant causé la mort de 10 personnes à Tianjin au nord-est du pays le mois dernier. Dans son message, le réalisateur appelait tous les témoins ayant vu la scène à partager leurs vidéos en faisant fi de l'omerta gouvernementale systématique sur ce genre d'accidents. Cette circulaire est une digne application de la gouvernance chinoise qui repose avant tout, sur la maitrise la plus large possible de l'information.
Nouvelle étape dans le programme ambitieux de censure du web "made in china". Pékin a récemment rendu public une circulaire exhortant les diffuseurs de vidéos sur le web à contrôler tous les contenus publiés sur leurs plateformes. Ces derniers seront désormais personnellement responsables aux yeux de la justice chinoise. Engagé depuis un an dans un processus de renforcement du copyright et de la répression de l'hacktivisme, le régime a immédiatement justifié cette nouvelle mesure. D'après l'agence d'information officielle Xinhua, cette décision s'explique par l'augmentation considérable de vidéos amateurs sur le web chinois et les réseaux sociaux. Il serait donc nécessaire de "lutter contre les nombreux contenus à caractère violent ou pornographique". Cette nouvelle circulaire constitue un outil de taille dans les mains du pouvoir qui cherche à contrôler tout contenu politique hostile ou dangereux à son encontre. Le site évoque à titre d’exemple, le retrait d'un tweet du réalisateur Gao Jun par les autorités. Ce dernier concernait un incendie inexpliqué ayant causé la mort de 10 personnes à Tianjin au nord-est du pays le mois dernier. Dans son message, le réalisateur appelait tous les témoins ayant vu la scène à partager leurs vidéos en faisant fi de l'omerta gouvernementale systématique sur ce genre d'accidents. Cette circulaire est une digne application de la gouvernance chinoise qui repose avant tout, sur la maitrise la plus large possible de l'information.