« Il n’y a pas de soldats belges en Afghanistan »
Joan, qui entamera en septembre sa dernière année d’étude en journalisme à l’Université Libre de Bruxelles, a décidé d’aller se frotter aux réalités du terrain pendant ses vacances. Si certains choisissent de réaliser des enquêtes fouillées sur la qualité de l’eau de baignade en Polynésie, lui a préféré prendre son sac-à-dos, sa caméra, son appareil [...]
Joan, qui entamera en septembre sa dernière année d’étude en journalisme à l’Université Libre de Bruxelles, a décidé d’aller se frotter aux réalités du terrain pendant ses vacances. Si certains choisissent de réaliser des enquêtes fouillées sur la qualité de l’eau de baignade en Polynésie, lui a préféré prendre son sac-à-dos, sa caméra, son appareil photo et son laptop pour passer deux mois en Afghanistan.
J’ai rencontré Joan juste avant son départ et Narvic ne pensait pas si bien dire en parlant de “journalisme de guerilla”. C’est des mecs pareils que nos rédactions doivent soutenir et accompagner dans leurs démarches. Joan est en train de saisir à pleine main l’occasion de montrer ce qu’il a dans le ventre, de confronter la vision romanesque du journalisme que les étudiants lambda peuvent avoir avec les joyeusetés du crapahutage au quotidien. De là à choisir l’Afghanistan comme terrain de jeu … franchement chapeau !
Vous pouvez suivre toute l’évolution du travail de Joan sur son blog (turbiné par ses soins, comme quoi la notion de “développeur éditorial” chère à Philippe Couve continue à faire son chemin). Le titre de son dernier billet, que j’ai repris ici, en dit déjà pas mal sur son écriture et sa manière de pointer du doigt les problématiques qu’il a pu observer de visu.
Ce p’tit gars ira loin, croyez-moi !
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