L’ONU s’alarme de la cybermenace terroriste
[Lu sur United Nations News Centre]
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, cœur de la vénérable institution, veut apporter une "réponse mondiale 'plus énergique' à ce grave problème" qu'est le terrorisme. Pour ce faire, les quinze membres ont adopté une déclaration commune insistant sur la nécessaire coopération entre les États membres pour lutter contre un phénomène qui dépasse les frontières. Afin d'assurer la coordination, un poste spécial pourrait être créé au sein des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme. Voilà pour le multilatérale.
Côté menace, les franchises régionale d'Al-Qaida (au Maghreb, dans la péninsule arabique, au Nigeria et bien sûr dans les historiques zones tribales) sont les plus redoutées. Suivi de très près par "l'utilisation d'Internet et des réseaux par les terroristes pour recruter des partisans", selon le ministre allemand des Affaires Étrangères, Guido Westerwelle. Un diagnostic repris dans la déclaration du Président du Conseil de sécurité : les terroristes utilisent les "nouvelles technologies de l'information et des communications [même Twitter paraît-il] à des fins de recrutement et d'incitation, comme pour le financement, la planification et la préparation de leurs activités."
Côté français, le représentant de Paris a rappelé le dilemme sécurité-Etat de droit (d'exception pour l'antiterrorisme en France). La coordination devrait passer par des institutions existantes, comme Interpol qui recherche, au hasard, Bechir Saleh, ancien dignitaire du régime libyen tranquillement installé à Paris.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, cœur de la vénérable institution, veut apporter une "réponse mondiale 'plus énergique' à ce grave problème" qu'est le terrorisme. Pour ce faire, les quinze membres ont adopté une déclaration commune insistant sur la nécessaire coopération entre les États membres pour lutter contre un phénomène qui dépasse les frontières. Afin d'assurer la coordination, un poste spécial pourrait être créé au sein des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme. Voilà pour le multilatérale.
Côté menace, les franchises régionale d'Al-Qaida (au Maghreb, dans la péninsule arabique, au Nigeria et bien sûr dans les historiques zones tribales) sont les plus redoutées. Suivi de très près par "l'utilisation d'Internet et des réseaux par les terroristes pour recruter des partisans", selon le ministre allemand des Affaires Étrangères, Guido Westerwelle. Un diagnostic repris dans la déclaration du Président du Conseil de sécurité : les terroristes utilisent les "nouvelles technologies de l'information et des communications [même Twitter paraît-il] à des fins de recrutement et d'incitation, comme pour le financement, la planification et la préparation de leurs activités."
Côté français, le représentant de Paris a rappelé le dilemme sécurité-Etat de droit (d'exception pour l'antiterrorisme en France). La coordination devrait passer par des institutions existantes, comme Interpol qui recherche, au hasard, Bechir Saleh, ancien dignitaire du régime libyen tranquillement installé à Paris.